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Tech_Waves surfshop, information et test sur les sports de la mer ,surf board, fun board, vague, mer

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27 novembre 2006

Le test de la semaine(Neilpryde RS Slalom 2007)

Les Neilpryde RSS ont la dure tâche de faire découvrir au grand public la haute performance.
Très inspirées par les RS:6, qui dominent actuellement les compétitions de haut niveau, ces voiles devraient rencontrer un énome succès car annoncéees comme plus accessibles.

RSS_1_

Nous avons pu essayer les 7.8 et 9.2m² dans des conditions assez variées.

  • Construction : Comme toujours chez Neilpryde, la finition est excellente. Les matériaux utilisés sont de qualité, le fourreau est contruit avec plusieurs matériaux, avec une partie haute inspirée du "double fourreau" de la RS:6.
    On retrouve les "détails" 2006, avec l'élastique de rangement "strap-on", la protection de pied de mât percée pour le tireveille, et le décrochement à l'écoute qui écourte la longueur de wishbone de 10 cm.

  • Gréer / dégréer : C'est le même système que les V8 et RS. On enfile le mât sans les cambers, puis on les place après. C'est très facile et rapide
    Gros avantage : la voile n'est pas du tout chiffonée par l'enfilage des cams, elle vieillit BEAUCOUP mieux.
    Cliquez ci dessous pour voir comment faire :
    http://www.neilpryde.com/en/2006/sails/rs_slalom_06_rigging.php
  • Etarquage : A l'amure, grâce aux triple poulies de série, c'est assez facile, mais un peu plus dur que les V8. Pour les moins costauds, l'utilisation d'une manivelle sera peut être nécéssaire.
    • A Terre

      Le
      profil est moins volumineux qu'une V8, le creux est moins marqué sur l'avant. La chute est très libre avec une tête de voile très plate sur les trois dernières lattes du haut.
      A ce sujet, il faut étarquer très fort à l'amure, la voile fonctionne mieux avec beaucoup de tension.

      -> Il est inutile de laisser la voile sous-étarquée à l'amure dans les petits airs, voire néfaste.

      A l'écoute par contre, on flirte avec une tension négative dans les minis, pour rajouter quelques centimètres dans les maxis (+1/2 cm)

      A noter que la RSS est recommandée pour le mât X6, beaucoup plus accessible en tarif que le X9. L'utilisation de ce dernier n'est pas proscrite (loin de là !), mais à considérer comme optionnelle.

    • Sur l'eau :

      En statique, la voile "tire" moins dans les bras qu'une V8 est est nettement plus légère qu'une RS:6 (peut être même que la V8 !).
      La puissance est moins brute que sur la V8, la voile est plus fine. On obtient le départ au planning différemment, il faut un peu plus solliciter le gréement, mais le résultat est excellent.
      A la moindre risée, la voile accélère immédiatement.
      Le profil est très stable, bien que la voile soit assez souple dans les mains. C'est très facile, chaque rafale se transforme en accélération, un peu à l'image de la RS:6, et on est très bien calé en face de sa voile.
      Essayée avec 3 cambers (celui du bas est amovible), la rotation du profil est très bonne. Il n'y a que dans les vents minis qu'il faut un peu "claquer" le profil.

    • Web_RSS_Group800

    • Conclusion :

      La RS Slalom tient ses promesses.

      Accessible à tout bon funboarder avide de vitesse, compatible avec des mats abordables, ce produit est tout simplement excellent.
      Légere, très nerveuse, très stable à haute vitesse, douce au jbe, la RSS cantonne l'utilisation de la RS:6 à la haute compétiton.

      Elle reste un tout petit peu plus technique qu'une V8 de par son profil plus plat, mais le gain en vitesse et surtout accélération est indéniable.

      L'arme fatale sur nos côtes !


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27 novembre 2006

Le test de la semaine(Exocet S-Series 2 2006-2007)

SSeries2

Rempaçantes des fameuses S-Séries, voici les S-Séries "2".

  • Le Shape :  Très honnètement, la différence ne saute pas aux yeux avec la première génération. Le nose est un peu plus épais, le pont un peu moins plat, mais c'est subtil.
  • Construction : Toujours aussi "hi-tech", la construction full carbone place ces flotteurs parmi les plus légers du marché.
  • Equipement : Toujours les amortisseurs DDSA sous les talons, et un nouvel "amortisseur de jibe" situé entre les pieds avant et arrière, le long du rail. 

L'examen du shape ne permet pas de trop s'avancer sur les corrections apportées à ces shapes déjà très réussis.

Reste à naviguer avec...

Sur l’eau : 

- La S3² : Essayée avec 7.5m² sur un plan d'eau très plat et bien venté (14-25 noeuds), le flotteur surprend par son volume supérieur. En sensation , la S3² parait de 5 à 10 litres plus volumineuse que la S3 et devrait permettre l'utilisation de plus grandes voiles.
La surface idéale de la S3 se situait autour de 7.5m², la S3² semble préférer une voile autour de 8.0m².

Le départ au planning est encore meilleur, la grosse différence concerne l'assiette du flotteur qui est automatiquement plus haute que l'ancienne.
Il n'y a aucun effort à fournir, la S3² est "calée" au dessus du clapot avec un confort étonnant. C'est TRES FACILE et très rapide, au largue comme au près.
Au jibe, c'est très doux, proche d'une Freeride avc un rail fin qui mord très bien, et l'on sent très bien l'amortisseur de jibe qui permet d'écraser le rail sans arrières pensées.


- La S4² : Autant il n'y avait pas grand chose à modifier sur la S3, autant nous pouvions attendre quelques retouches sur la S4, qui, au regard de son gabarit (80 cm de large), pouvait aspirer à de meilleures performances dans les minis.

Essayée la première fois dans des conditions assez irrégulières en V8 9.0m², le travail effectué sur le scoop et sur la répartition des volumes saute aux yeux dès le premier pumping.
Le flotteur porte beaucoup plus (au moins 10 litres de plus), et surtout réagit avec beaucoup de tonus aux sollicitations du gréement.
Ce flotteur est devenu une bête de petit temps avec un départ au planning qui frise celui d'une Formula. C'est étonnant, et la S4² supporte maintenant 10.0 m² aisément
(ci dessous en 9.8m² avec un rider de 90 kg dans 10 noeuds de vent).
Le jibe est très doux, le flotteur cape très bien, même en sous régime, on retrouve le côté "facile" et intuitif de la S3².

En terme de réglages, on peut naviguer plus reculé en pied de mât que l'année dernière (S4² : 133 cm de l'AR en 9.8, S3² : 130 en 7.5m²), et les performances en vitesse de pointe sont prometteuses (27 noeuds au GPS avec 9.0m² et 13-15 noeuds de vent).

  • Conclusion :

    La gamme S-Séries "2" réussit son pari : rester des flotteurs très accessibles avec des performances de très haut niveau. Puissantes au près, très rapides au largue, dociles au jibe, ultra confortables dans le clapot, ce sont vraiment les flotteurs " passe partout " de Race Slalom.
    Les évolutions ont permis de gagner en contrôle dans le gros clapot (plus la peine de surveiller le nez du flotteur au grand largue), et la S4² s'affirme maintenant comme un des tous meilleurs flotteurs avec une voile entre 9.0 et 10.0m².

    Pour une clientèle naviguant en Mer ouverte, il me semble que la Formula est menacée tant cette planche part tôt au planning.
  • Source:NAUSICAA.org

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